Livrée en 2001, la tour achève un projet débuté un quart de siècle plus tôt. Les premières études sont en effet engagées dès 1984. Henri La Fonta est alors pressenti comme maître d’œuvre pour un bâtiment qu’il veut triangulaire. Quelques années plus tard, en association avec l’agence Chaix et Morel, il élabore de nouveaux plans pour une tour hémicylindrique de 150 m de haut. Mais c’est finalement l’association Peï, Freed and Partners et SRA Architectes qui emporte le marché. Le projet contenant un parvis couvert utilisant l’échancrure de la tour en forme d’amande obtient tous les suffrages.

La tour EDF est le parfait exemple de prouesse architecturale. D’une longueur de 70 m et d’une largeur maximale de 32 m, elle est plus large en son sommet qu’à sa base. L’entrée, située côté Parvis, est ponctuée d’une marquise de 24 m de diamètre qui lui donne une allure magistrale tout en protégeant les piétons.

Pour l’anecdote, le sommet de la tour EDF est à la même hauteur que celui de la Grande Arche.

Fondée à New-York en 1955 sous le nom de I.M Peï and Associates, l’agence Peï, Cobb, Freed and Partners change d’identité en 1989, année où Ieoh Ming Peï (1917) achève la pyramide du Louvre.

Considérée comme l’une des plus importantes firmes américaines de l’après-guerre, elle réalise des projets dans le monde entier : extension de la National Gallery à Washington, conception du musée Miho près de Tokyo, réalisation de la John Hancock Tower à Boston…

L’agence est impliquée dans le projet Tête Défense depuis 1973. Après le départ en retraite de Peï, en 1990, son associé, Henry N. Cobb, reprend le flambeau. A la tête de Peï, Cobb, Freed and Partners, il réalise deux immeubles de bureaux proches de la tour GDF-Suez : Adamas et Pyramidion.